Défense de l’environnement
Pour une terre sans pesticides
BIONIQUE : Petit observatoire des inventions de la nature :
Partout dans le monde, en France, en Bretagne, dans le Finistère, et ailleurs, des marches de protestation sont organisées par des associations pour demander aux agriculteurs et aussi aux jardiniers amateurs de ne pas utiliser de manière intensive les pesticides en dépit du bon sens et en quantités exagérées.
- Défense de l’environnement
Dans son livre « Printemps silencieux » (Silent Spring) paru en 1962 Rachel Carson, biologiste, a clairement fait comprendre qu’elle ne préconisait PAS l’interdiction totale des pesticides utiles, mais qu’elle encourageait au contraire une utilisation prudente et responsable qui tient compte de l’impact des produits chimiques sur tout l’écosystème. Toutefois, certains de ses détracteurs affirmèrent qu’elle demandait l’élimination de tous les pesticides.
LES PESTICIDES SONT PARTOUT :
- Dans l’air que nous respirons,
- dans l’eau des rivières où meurent poissons et batraciens,
- dans les pluies,
- dans la brume du matin,
- dans le brouillard qui nous enveloppe,
- dans le sol (les terres que nous cultivons),
- dans l’eau du robinet que nous buvons,
- dans la nourriture que nous mangeons.
- On trouve des pesticides jusque dans le sang du cordon ombilical et le liquide amniotique. Le DDT, le malathion, des phtallimides (fongicide proche du thalidomide) franchissent la barrière placentaire du foetus.
- Avant même de naître, nous baignons dans les pesticides, ces poisons.
- A Plomeur, la marche « Pour une terre sans pesticides »
- Le dimanche 25 mars 2012, des marcheurs défilent à Plomeur, dans le finistère, avec des banderolles demandant l’acceptation d’une terre désormais sans pesticides.
- Epandage manuel de pesticides toxiques
- L’épandage des pesticides empoisonne aussi celui qui les répand sur les cultures.
Une petite partie seulement des pesticides pulvérisés sont absorbés par la plante. Le reste se disperse dans l’air et le sol, puis l’eau et finit dans l’estomac des humains.
Alternatives à l’utilisation intensive des pesticides
- L’agriculture biologique,
- le jardinage biologique,
- le compagnonnage végétal (allélopathie) dans les jardins des particuliers,
- La bière dans des coupelles, le marc de café autour des plants contre les limaces Stylommatophora,
- la permaculture (voir Masanobu Fukuoka au japon),
- l’agroécologie,
- la plantation et l’entretien de haies vives pour la protection des terres cultivées afin que les oiseaux consomment les insectes et les larves,
- Pour une terre sans pesticides
- Une marche organisée à Audierne (29770), le mardi 27 mars 2012, pour une terre sans pesticides.
Zoogamie et entomophilie : les insectes pollinisateurs, dont les abeilles, qui ne font pas toutes du miel, meurent à cause des pesticides.
La flore intestinale de l’abeille est très fragile. C’est un équilibre très précaire entre des bactéries et des levures. Les pesticides sont par exemple un facteur oxydant qui dérègle considérablement le processus, ce qui créé des nosémoses, maladies parasitaires, chez les abeilles.
Les semences enrobées de pesticides produisent des plantes qui sont en permanence productrices de ces mêmes pesticides. Dans l’eau de ces plantes, on nous dit souvent que les quantités de pesticides sont infimes. A échelle humaine, sans doute, mais 1 mg de cette eau contient déjà 1000 fois la dose qui peut être fatale à une abeille. Les eaux de surface et la rosée étant souvent elles aussi chargées en pesticides d’origine agricole ou domestique, comme par exemple les produits phytosanitaires contenant des pyréthryne de synthèse schampoings anti-poux) ayant des vertus acaricides, antiparasitaires, anthelminthiques et surtout insecticides, peu d’options restent aux abeilles pour rester en bonne santé et survivre.
Des livres à commander chez votre libraire :
- « Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme ! Pour en finir avec les pesticides », de Jean_Marie PELT avec la collaboration de Franck STEFFAN, 2012, chez Fayard.
- Pour en finir avec les pesticides
- Couverture du livre « Cessons de tuer la terre pour nourrir l’homme ! Pour en finir avec les pesticides », de Jean-Marie PELT et Franck STEFFAN, 2012, Editions Fayard.
- « Printemps Silencieux » de Rachel CARSON, éditeur Wildproject, 2009, en anglais Silent « spring ». Premier ouvrage sur le scandale des pesticides, Printemps silencieux a entrainé l’interdiction du DDT aux Etats-Unis. Cette victoire d’une seule personne contre les lobbies de l’industrie chimique a déclenché au début des années 1960 la naissance du mouvement écologiste. « Printemps silencieux » étudie l’impact des pesticides sur le monde vivant. Rachel CARSON (1907-1964), biologiste marine, est entrée dans l’histoire avec « Printemps silencieux » qui conduisit à la création de l’Environmental Protection Agency (EPA). Jusqu’à la fin de sa vie, Rachel CARSON se concentra sur les dangers de l’utilisation intensive de pesticides.
- Rachel CARSON et Bob Hines, conduisant leur recherche en 1952 sur les côtes de l’Atlantique.
Pour en savoir plus, sur le Méthoprène, pesticide biochimique qui prive les hirondelles et les chauve-souris et de nombreux autres insectivores de ce qui était autrefois une source de nourriture autour des étables et des dépôts de fumier.
Du 20 au 30 mars 2014, semaine internationale pour les alternatives à l’utilisation intensive de pesticides.