Bionique  

Bionique : petit observatoire des inventions de la nature

Radiolaires bioluminescents

vivants en colonies

Les radiolaires comme Tuscaridium cygneum, sont incapables de nager. Ils flottent entre deux eaux profondes (de 400 à 2000 mètres).Le squelette externe des radiolaires est à base de silice et porte souvent des sortes de longues épines qui augmentent leur flottabilité.

Les radiolaires Tuscaridium cygneum sont capables de produire une bioluminescence lorsqu'ils sont dérangés.  JPEG - 15.1 ko
Radiolaires bioluminescents
Les radiolaires Tuscaridium cygneum sont capables de produire une bioluminescence lorsqu’ils sont dérangés.

Ces organismes unicellulaires primitifs font partie du zooplancton et forment parfois de colonies sphériques armées d’épines. Ces boules se nourrissent de phytoplancton mais aussi de proies actives comme des copépodes, des méduses et autres êtres vivants gélatineux. Les radiolaires Tuscoridium cygneum sont capables de produire une lueur bioluminescente lorsqu’ils sont dérangés. Après leur mort, leurs squelettes siliceux coulent en pluie fine jusqu’au fond des océans et deviennent sédiment abyssal.

  • Réseau siliceux de la structure d’une colonie de radiolaires Tuscaridium cygneum.
    Tuscaridium cygneum, une colonie de radiolaires et, à droite, le réseau siliceux de leurs squelettes.  JPEG - 70.2 ko
    Colonie de radiolaires bioluminescents
    Tuscaridium cygneum, une colonie de radiolaires et, à droite, le réseau siliceux de leurs squelettes.

Les radiolaires, eucaryotes protistes de type animal (des protozoaires) dérivent parmi le zooplancton océanique. Les radiolaires ont un squelette externe rigide, donc une forme immuable, alors que de nombreux autres protozoaires unicellulaires, ayant pour enveloppe une mince membrane cellulaire, changent continuellement de forme.

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Colonie de radiolaires

Colonie de radiolaires vue sous un microscope. L’axe central correspond à l’amas de capsules centrales des nombreux individus et à leurs symbiontes. Le manchon d’allure gélatineuse correspond à l’ectoplasme. Cette colonie mesure environ 10 cm.

Trois capsules centrales de radiolaires et leurs tintinnides symbiontes (en jaune-vert). Le noyau est bien visible à l’intérieur d’une capsule centrale. La membrane capsulaire chitineuse ou pseudo-chitineuse, perforée par des fusules et fissures capsulaires, généralement pigmentée, dont la couleur varie selon les espèces( rouge, jaune, marron, bleu-violet, vert,...) est ici clairement individualisée.

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Radiolaires bioluminescents

Colonie de radiolairess et ses zooxanthelles symbiontes vues sous le microscope (environ 100 µm). On distingue bien la capsule centrale rougeâtre et le noyau des radiolaires. Les nombreuses zooxanthelles jaunâtres sont éparses dans l’ectoplasme de la colonie pour profiter au mieux de la lumière et pouvoir effectuer la photosynthèse.

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Radiolaires et zooxanthelles symbiontes

The enclosing latticed sphere of Tuscaridium cygneum (Murray), a eurybathyal phaeodarian Radiolaria, from the North Pacific
Yi Ling Hsin and Steven H D Haddock
Paleontological Research 1 : 144-149 (1997)